Le guide de l’autoconsommation solaire

Définition simple de l’autoconsommation solaire

L’autoconsommation se traduit par le fait de consommer soi-même l’énergie solaire que l’on produit, dans le but de devenir indépendant face aux producteurs d’électricité, et donc réduire ses factures d’électricité.  

L’énergie solaire, aujourd’hui en plein essor, reste la plus démocratisée pour les logements résidentiels. Elle est en effet la solution la plus efficace, la moins coûteuse, et donc la plus rentable. 

Le principe est simple, il suffit d’équiper votre habitation de panneaux photovoltaïques, ce qui vous permettra de produire l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement. Cette électricité verte est transformée en courant alternatif, qui pourra de ce fait alimenter les appareils électriques de votre maison (chauffage, piscine, lave-linge…)

Pourquoi choisir l’autoconsommation ? 

Si vous souhaitez faire des économies sur vos factures d’électricité, avoir un impact positif sur l’environnement, ou encore réaliser des projets dans votre habitation et être à la pointe des nouvelles technologies : L’autoconsommation est faite pour vous !

Indépendance énergétique et diminution des factures d’électricité

Ces aspects sont les avantages principaux liés à l’autoconsommation solaire. En effet, même si vous ne devenez pas complétement indépendant des fournisseurs en énergie, cette autonomie, même partielle, vous permettra de faire des économies considérables sur vos factures d’électricité. 

Dans les faits, on constate que le prix de l’électricité augmente chaque année et que le phénomène n’est pas près de se résorber. Plus concrètement, une installation solaire fera baisser votre facture d’électricité de 30 à 50 % en moyenne. 

Le budget Electricité pour un foyer dans une maison individuelle a augmenté de 52 % de 2008 à 2018, soit près de 5% en moyenne chaque année (1). Selon l’ADEME, il est amené à augmenter de 3 à 6% par an ces 20 prochaines années (2)
Le budget Electricité pour un foyer dans une maison individuelle a augmenté de 52 % de 2008 à 2018, soit près de 5% en moyenne chaque année (1). Selon l’ADEME, il est amené à augmenter de 3 à 6% par an ces 20 prochaines années (2)

Avoir un impact environnemental positif

On entend souvent que la fabrication des panneaux est très énergivore. Ce qui n’est pas totalement faux. En revanche, s’il fallait établir un bilan écologique dans le cycle de vie d’un panneau solaire, ce dernier est largement positif ! En effet, on estime quil faut entre 6 mois et 4 ans de production photovoltaïque en moyenne en France pour qu’un module “rembourse” sa dette écologique, selon les conditions de fabrication. Après quoi, le panneau solaire produit encore de l’énergie pour 30 ans en moyenne, ce qui en fait un champion toutes catégories des solutions écologiques pour exploiter l’énergie verte !

En savoir plus sur l’impact écologique des panneaux solaires, ainsi que sur les déchets nucléaires.

Une innovation constante

On constate une innovation constante sur le rendement des panneaux solaires qui nous permet d’avoir d’années en années des panneaux solaires plus résistants et plus performants. 

De plus, dans le but d’optimiser au mieux le taux d’autoconsommation des particuliers, et dans une tendance globale de l’univers de la smart home, la domotique prend une place particulière liée au photovoltaïque.  

L’autoconsommation est-elle rentable ? 

Votre titre attirant

 Choisir entre vendre ou non son énergie au réseau

Au cours d’un projet d’installation photovoltaïque, un choix s’offre à vous : vendre ou non l’énergie produite par vos panneaux.

Vendre son énergie

Grâce à ce système, vous pouvez, non seulement, faire des économies en consommant l’énergie que vous produisez, mais aussi valoriser votre “surplus” d’énergie.  

Le surplus d’énergie correspond à ce que vous produisez, mais que vous ne consommez pas. Par exemple, à 13h, lorsque le soleil est au zénith, votre production sera donc importante. En revanche, les appareils électriques de votre habitation ne vont pas consommer toute cette énergie produite. Mais, bonne nouvelle : Il est possible de valoriser ce surplus d’énergie en le réinjectant dans le réseau !  

Pour cela, il faut que votre installation soit réalisée par installateur solaire qualifié Quali’PV RGE. Ceci vous permettra de souscrire à un contrat EDF Obligation d’Achat (EDF OA). EDF « OA », est l’entité d’EDF mandatée par l’État pour racheter l’électricité aux producteurs particuliers et professionnels depuis la loi du 10 février 2000. Grâce à cela, vous pourrez non seulement toucher des subventions, mais aussi revendre votre électricité au réseau au prix (fixé pour 20 ans) de 0,10€ le kWh.

Bon à savoir : L’électricité prend toujours le chemin le plus court, ce sont donc vos voisins qui profiteront en priorité de l’énergie verte que vous avez produit ! Sympa, non ?

Autoconsommation sans revente

Vous pouvez aussi choisir de ne pas revendre votre surplus d’électricité. Pour cela, deux cas qui se dégagent :

– Vous pouvez stocker votre surplus grâce à un système de batterie. Cette option est plus coûteuse, mais vous permettra d’atteindre un taux d’autoconsommation de 100%. 

– Vous pouvez aussi faire le choix de réaliser une installation plus petite, qui certes, ne vous permettra pas d’absorber la totalité de votre consommation électrique actuelle, mais qui fera tout de même baisser vos factures d’électricité.

Exemple concret de la rentabilité d’une installation

Prenons l’exemple d’une habitation comportant ses caractéristiques : 

5 habitants absents en journée dans une maison de 120m²  avec piscine,  climatisation et chauffage électrique, orientée Sud avec un budget d’électricité de 2000€ par an : 

Nous préconisons une installation de 2,97 kWc avec 9 panneaux solaires ayant un coût de 6539,60€, subventions déduites. Cette installation vous permettra d’avoir un taux d’autonomie de 33,4%. 

Plus concrètement, votre installation vous permettra de générer 940€ d’économie dès la première année, et sera complètement rentabilisée au bout de 8 ans. Et si on voit plus loin, ce projet vous permettra, au bout de 25 ans, de générer 26 200€ de gains nets !

Vous avez toujours des doutes sur la rentabilité d’une installation solaire ? 

Installation solaire en surimposition 2,97 kWc effectuée en février 2020 par Libow à EEDESSAN- 9 panneaux Q-CELLS et micro-onduleurs IQ7+
Installation solaire en surimposition 2,97 kWc effectuée en février 2020 par Libow à EEDESSAN- 9 panneaux Q-CELLS et micro-onduleurs IQ7+

Bien préparer son projet d’autoconsommation

Quelles questions se poser ? 

A. Ai-je le droit de poser des panneaux solaires sur ma maison ?

C’est effectivement la première question à se poser. En effet, pour installer des panneaux photovoltaïques, il vous faut, dans un premier temps, faire une déclaration préalable de travaux.

Bon à savoir : Votre installateur s’occupe généralement d’effectuer l’entièreté des démarches administratives.

B. Quel dimensionnement choisir pour mon installation ?

Tout d’abord, qu’est-ce que le “dimensionnement” ? Le dimensionnement correspond à la puissance idéale de l’installation en fonction du profil de votre consommation ainsi que l’emplacement de votre habitation. Il vous permettra de construire un projet solaire sur mesure, et d’optimiser votre production. Autrement dit, réduire les coûts de l’installation pour les rentabiliser au plus vite ! 

Ce dimensionnement dépend cependant d’une multitude de facteurs, c’est pourquoi, certains installateurs vous proposeront une étude qui vous fournira le dimensionnement idéal pour votre projet ! 

Quel est le prix d’une installation solaire en 2020 ? 

Le prix des installations solaires a beaucoup baissé ces dernières années. Aujourd’hui, pour une installation solaire complète (panneaux, micro-onduleurs, garanties, main d’œuvre et démarches administratives), il faut compter en moyenne : 

  • ± 8500€ pour 3 kWc
  • ± 14000€ pour 6 kWc 
  •  ± 18000€ pour 9 kWc

Les panneaux photovoltaïques comptent, en général, 20% de la facture. À cela, il faut ajouter l’onduleur ou les micros onduleurs (20%), les éléments de montage et la pose (40%) et environ 20% pour gestion de l’énergie et autres.

Photo d’une installation en autoconsommation solaire d’une puissance de 9,93 kWc à Maugio (34130). 9 Modules Q-CELLS d’une puissance de 325 Wc avec un onduleur central SolarEdge.
Photo d’une installation en autoconsommation solaire d’une puissance de 9,93 kWc à Mauguio (34130). 9 Modules Q-CELLS d’une puissance de 325 Wc avec un onduleur central SolarEdge.

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Bien choisir son matériel et son installateur

Quel matériel choisir ?

A. Bien choisir ses panneaux photovoltaïques

Il existe deux types principaux de panneaux solaires: polycristallins et monocristallins. 

Les panneaux monocristallins sont les plus utilisés actuellement sur le marché grâce à leur rendement supérieur, alors que les polycristallins, coûtent moins cher et sont à privilégier seulement si l’ensoleillement est optimal. Il reste 3 éléments à vérifier pour le choix de ses panneaux : leur puissance, leur rendement, mais aussi les garanties que proposent les fabricants ! 

La puissance des panneaux

Cette dernière, exprimée en Watt-Crête, correspond à la capacité de production électrique d’un panneau solaire dans les conditions optimales. Comme les normes de puissances sont standardisées, vous pourrez, en l’analysant, comparer les différentes marques ou technologies entre elles.

Le rendement

Ce dernier correspond au taux de lumière capté par le panneau solaire et transformé en énergie. Il est exprimé en pourcentage. C’est donc une donnée très importante à prendre en compte. Celle-ci dépend principalement des matériaux utilisés. 

Exemple : Un panneau avec un rendement de 15%, convertira 15% de la lumière qu’il a capté en énergie. 

Bon à savoir : Le rendement des panneaux décroît années après années, mais la plupart des fournisseurs garantissent un rendement à 80% même après 20 ans d’utilisation. 

Les Garanties

En 2020, un panneau solaire à une durée de vie d’environ 25 ans, il est donc important de privilégier des marques qui promettent une garantie entre 25 et 30 ans. Il faut aussi faire attention à l’ancienneté et la fiabilité de ces marques. En effet, si elles viennent à faire faillite, la garantie ne pourra pas donc, plus être honorée! 

B. Le choix de l’onduleur

L’onduleur permet de transformer la production en courant continu sortant de vos panneaux en courant alternatif, qui sera ensuite consommée par vos appareils électriques.  

L’onduleur central

L’avantage principal de ce type d’onduleur : C’est le coût ! En revanche, il ne fonctionne moins bien sur les sites ombragés: étant installé en série, la production globale de l’installation est impactée, par exemple, en cas de défaillance ou d’ombre sur une partie des panneaux. 

Il existe cependant une solution pour pallier à ce problème : Les optimisateurs de puissance. Ces derniers sont certes coûteux, mais permettent de garantir une production panneaux par panneaux et donc d’optimiser leur puissance et leur rendement. 

Les micro-onduleurs

Ceux-ci restent plus abordables que l’onduleur central avec optimiseurs, et permettent aussi d’avoir une production indépendante panneau par panneau. Ils garantissent une production photovoltaïque optimisée en cas d’ombrage ou de défaillance. De plus, ils permettent d’augmenter facilement la puissance de votre installation si vous souhaitez rajouter des panneaux. 

C. Faut-il installer un système domotique ?

La domotique permet de contrôler vos appareils électriques à distance, ce qui influe positivement sur votre consommation d’énergie. Grâce à cela, vous pourrez réduire considérablement vos factures d’énergie.

Quand la domotique vient compléter votre dispositif photovoltaïque, vous pourrez par exemple programmer votre machine à laver, votre chauffe eau, ou le chauffage/la climatisation de votre maison pendant les heures ou votre installation produit le plus, même si vous n’êtes dans dans votre maison à ce moment là !  Grâce à la domotique, vous pourrez aussi surveiller en temps réel les performances de votre installation.

Bon à savoir : Un système domotique bien pensé vous fera économiser jusqu’à 10 % de plus sur vos factures énergétiques. De cette façon, vous contribuerez à rendre votre maison énergétiquement autonome. C’est le principe même de l’autoconsommation !

Choisir le bon Installateur Solaire

Choisir le bon matériel est important, mais il faut aussi bien choisir son installateur. Nous allons donc vous donner quelques conseils pour ne pas tomber dans le panneau ! 

A. La qualification

Il existe une certification pour les installateurs photovoltaïque délivrée par Quali’EnR. Cette association française garantie la qualité des installations relatives aux énergies renouvelables. Ce label a des exigences bien définies afin d’assurer le professionnalisme des installateurs, elle est d’ailleurs recommandée par l’ADEME. De plus, avoir recours à un installateur qualifié RGE est obligatoire si vous souhaitez recevoir des subventions et revendre votre électricité. 

B. Lire les avis et recommandations disponibles sur votre installateur.

Avant de se lancer dans un projet, il vaut toujours mieux avoir des retours d’expériences d’anciens clients. En effet, si le client est très satisfait, il n’hésitera pas à partager son ressenti, ses commentaires sont donc précieux. Certains installateurs vous proposeront même de visiter des installations d’anciens clients, et d’échanger avec eux. Cela vous permettra d’être certain de la qualité des services de ce dernier. Vous pouvez aussi vous rendre sur un forum photovoltaïque  afin d’échanger avec des experts ou des personnes ayant déjà fait des installations dans votre région pour obtenir des conseils. 

En savoir plus: Comment lire et comparer un devis pour une installation de panneaux solaires photovoltaïques ?

Démarches administratives et aides au financement

1. Les démarches administratives

L’installation de panneaux solaires demande d’effectuer quelques démarches administratives en amont. Ces dernières peuvent paraître complexes. Mais ne vous inquiétez pas, dans la plupart des cas, votre installateur s’en chargera pour vous. 

A. Demande préalable de travaux en Mairie

Cette déclaration déterminera si votre projet respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur. Elle est obligatoire si vous souhaitez installer des panneaux solaires sur un bâtiment existant.

Pour faire cette déclaration, Il vous faut remplir le formulaire CERFA 13703*06  téléchargeable en ligne. Ce document est à envoyer au service urbanisme de votre mairie, en plus des éléments complémentaires demandées dans le formulaire (plan de masse, plan des façades,…), et en plusieurs exemplaires (à demander au préalable selon la commune). Votre mairie dispose d’un délai légal de réponse d’un mois pour s’opposer à votre projet. Sans réponse de sa part passé ce délai, votre demande fait effet d’un accord tacite, et vous pouvez commencer les travaux. Le délai d’instruction peut s’étendre à deux mois si votre terrain se trouve dans un secteur protégé  et/ou sauvegardé. Auquel cas la mairie vous en informera dans le mois qui suit le dépôt de votre demande. Le délais est allongé à 2 mois pour que Bâtiments de France communique sa décision.

B. Raccordement au réseau Enedis

La prochaine étape est de demander votre raccordement auprès d’Enedis. Enedis,  est une filiale d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France.

Cette étape est obligatoire si vous souhaitez revendre votre surplus de production électrique au réseau, ainsi que toucher les subventions dans le cas où mon votre installation a été effectuée par un installateur certifié RGE. Cette demande s’effectue en ligne. Enedis vous confirmera alors sa prise en charge et vous transmettra, sous un délai légal de 40 jours, une proposition de raccordement. Si toutefois, votre demande ne nécessite pas de travaux de raccordement (pose d’un compteur Linky selon votre demande de raccordement), le délai de traitement peut être plus court, tout dépendra finalement de la disponibilité des techniciens Enedis pour la mise en service.

C. Accord de conformité du Consuel 

Une fois vos panneaux solaires installés, il vous faut demander un accord de conformité de la part du Consuel. Le Comité National pour la Sécurité des Usagers de l’Électricité (CONSUEL) est l’organisme chargé de vérifier et d’attester la sécurité des installations électriques. Le site officiel du CONSUEL propose une version électronique du formulaire qu’il est possible de remplir en ligne. Le formulaire bleu correspond aux installations sans système de stockage. Le formulaire violet quand à lui, est relatif aux installations avec système de stockage. Le Consuel vous facturera respectivement 171,88 € et 196,78 € pour télécharger le formulaire. Une fois votre formulaire rempli et envoyé, il vous faudra attendre jusqu’à 20 jours pour obtenir sa validation. Attention, cette demande doit être faite avant la mise en service de votre raccordement. 

2. Les aides pour le financements

A. La prime à l’autoconsommation solaire

L’Etat a mis en place plusieurs aides afin d’encourager et d’aider les particuliers à financer leurs travaux relatifs aux énergies renouvelables. Il est possible d’obtenir cette prime pour les installations avec vente de surplus. Elle est dégressive et variable en fonction de l’installation et de sa puissance, et est répartie sur les 5 premières années de fonctionnement.

Puissance de l’installationMontant de la prime pour une installation
Inférieur ou égale à 3 kWc390€ / kWc
Entre 3 et 9 kWc290€ / kWc
Entre 9 et 36 kWc190€ / kWc
Entre 36 et 100 kWc90€ / kWc

B. Vente du surplus d’électricité

Il est aussi possible depuis 2017 de revendre son surplus d’électricité produit par son installation. Cette revente est fixée à 0,10 centimes d’euros le kWh pour les installations inférieures ou égale à 9 kWc. 

C. La TVA avantageuse

Si votre maison a plus de 2 ans, vous pourrez bénéficier d’un taux de TVA à 10% pour une installation photovoltaïque raccordée au réseau d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc. Si, en revanche votre habitation est plus récente, celle ci est fixée à 20%. 

D. Fiscalité de l’énergie solaire & impôts pour le photovoltaïque

La loi de finances pour 2014 a supprimé l’éligibilité des équipements photovoltaïques au crédit d’impôt, pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2014. Il n’est désormais plus possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’installation de panneaux solaires.

En revanche, les revenus issus d’une installation photovoltaïque de puissance inférieur ou égale à 3kWc ne sont pas imposables en 2020 au titre de l’impôt sur le revenu (à condition que l’installation soit raccordée au réseau public et qu’elle ne soit pas affectée à l’exercice d’une activité professionnelle)

Pour les installations supérieures à 3 kWc, si le chiffre d’affaire ne dépasse pas 80 000 € par an, il est possible de bénéficier du régime des micro-entreprises.  

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