« Le prix de l’électricité va baisser en 2025 ! » c’est beau, non ? Une annonce qui donne envie d’y croire… sauf qu’en réalité, cette promesse ne brille pas autant qu’elle le prétend.
Car derrière cette annonce se cachent des hausses bien réelles pour de nombreux foyers. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) elle-même a souligné que, malgré cette baisse temporaire des tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE), des augmentations structurelles continueront de peser sur les factures des ménages à moyen et long terme.
Depuis 2008, les tarifs de l’électricité ont déjà grimpé de 38 % et tout indique que cette tendance va s’accélérer. Avec la fin du bouclier tarifaire, la hausse des taxes comme l’accise sur l’électricité et les ajustements du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE), les consommateurs vont devoir composer avec des factures toujours plus lourdes.
👉 Pour vous donner un ordre d’idée, un ménage avec une facture annuelle de 2 000 € pourrait payer jusqu’à 800 € de plus dans les dix prochaines années.
Dans cet article, on vous explique pourquoi ces augmentations sont inévitables, quels en sont les principaux facteurs, et surtout comment vous pouvez agir dès aujourd’hui pour réduire leur impact.
Pourquoi le prix de l’électricité baisse-t-il (temporairement) en 2025 ?
Alors, cette fameuse baisse… D’où vient-elle vraiment ? Pas de miracle, juste quelques ajustements qui jouent en notre faveur cette année :
Stabilisation des prix de marché
Les cours de l’électricité se sont stabilisés autour de 60-70 € du mégawattheure (MWh), bien en dessous des sommets atteints en 2022.
Les centrales nucléaires à nouveau opérationnelles
Après des années de ralentissement et de maintenance intensive, le parc nucléaire français est de plus en plus disponible.
On produit donc davantage d’électricité en local, ce qui permet de limiter nos achats sur le marché européen, souvent très coûteux.
Une bonne nouvelle pour nos portefeuilles, même si elle reste conjoncturelle.
Une consommation électrique maîtrisée
Pas de boom de la demande cette année : entre une météo relativement clémente et des efforts de sobriété énergétique, la consommation reste stable. Un petit équilibre qui contribue à maintenir les prix à un niveau plus abordable.
Résultat : ce qu’il faut comprendre de cette baisse
Quand la production augmente et que la demande reste stable ou diminue, le marché de l’électricité se rééquilibre naturellement.
De ce fait, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une baisse conséquente des tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE) dès le 1er février 2025, avec une réduction prévue d’au moins 10 %.
La conséquence à cela sera une baisse du prix de gros sur les marchés de l’électricité, répercutés sur votre facture dès février 2025. Mais attention, il faut voir cette baisse pour ce qu’elle est : une conséquence de facteurs temporaires.
Pendant ce temps, d’autres composantes de votre facture continuent d’augmenter :
- Les taxes restent élevées, mais surtout indépendantes des variations du marché.
- Le TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité) progresse.
Détail des augmentations en février 2025
Le TURPE
Le TURPE, ou tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, est le montant que les fournisseurs payent au gestionnaire du réseau pour son entretien et l’acheminement de l’électricité. C’est l’une des trois parties du coût d’une facture d’électricité, avec le prix de production de l’énergie et les taxes.
Ce coût augmentera de 4,8 % en février 2025, puis de 10 % en août 2025, soit environ 60 € de plus par an. Oui, même acheminer l’électricité coûte plus cher.
Hausse de l’accise sur l’électricité (anciennement CSPE et TICFE)
Cette taxe pour tous les consommateurs d’électricité, qu’ils soient particuliers ou professionnels, passera de 21 €/MWh à 32 €/MWh dès février 2025. Par exemple pour un foyer consommant 7 700 kWh, cela représentera environ 84,7 € de plus par an.
Fin progressive du bouclier tarifaire
Le bouclier tarifaire, ce dispositif qui a limité la casse grâce aux tarifs subventionnés pendant la crise énergétique, va également disparaître le 1er février 2025. On s’attend donc à des taxes en hausse pour compenser l’absence de soutien de l’État et un retour à des prix « réels » autrement dit, plus élevés.
La TVA sur les abonnements électriques
Lors de la présentation du projet de loi de finances (PLF), le gouvernement a aussi annoncé une hausse de la TVA sur les abonnements d’électricité et de gaz naturel pour s’aligner à la réglementation européenne. Actuellement à 5,5 %, elle grimpera à 20 %. Comptez environ 21 € supplémentaires par an.
Cette accalmie dans les prix est donc à savourer avec prudence. Elle ne reflète pas une tendance durable mais plutôt un ajustement ponctuel dans un cycle.
Préparez-vous à des hausses futures, car les pressions structurelles – comme l’entretien du réseau et la transition énergétique – restent bien présentes.
Pourquoi le prix de l’électricité va augmenter sur le long terme ?
Si la baisse actuelle vous donne envie d’espérer un futur moins coûteux, Il vaut mieux rester réaliste : la tendance de fond, elle, pointe clairement vers une hausse.
Pourquoi ? Parce que derrière le prix de l’électricité actuel, se cache une montagne de coûts qui, à l’heure d’aujourd’hui, ne nous est pas encore répercuté sur la facture, notamment :
- EDF et ses investissements massifs dans le parc nucléaire, qui doivent être amortis. Entre le grand carénage, le démantèlement des centrales et la construction des nouveaux EPR, les coûts ne cessent de grimper.
- L’évolution des taxes, comme l’accise sur l’électricité, directement répercutées sur les consommateurs.
- La transition énergétique, bien qu’indispensable, impose des investissements lourds dans les infrastructures renouvelables.
- La volatilité des marchés européens, sur lesquels la France reste partiellement dépendante.
1. Le grand carénage : un lifting nucléaire hors de prix
Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires, c’est nécessaire pour assurer notre production d’énergie.
Mais comme vous vous en doutez, ce genre de travaux coûte très cher. On parle de 45 à 50 milliards d’euros par an.
Devinez quoi ? Ce n’est pas encore compris dans le tarif de votre électricité. Mais ça ne va pas tarder.
2. Le démantèlement des vieilles centrales : nettoyer, c’est cher
Démonter des centrales nucléaires hors service, c’est un processus long, complexe et… très coûteux.
Entre 100 et 150 milliards d’euros sont nécessaires pour faire les choses correctement. Et là encore, c’est une dépense qui finira par être répercuté sur les consommateurs.
3. Les nouveaux EPR : de l’énergie (très) moderne à prix d’or
La construction des nouvelles générations de réacteurs nucléaires (EPR) est un investissement colossal : entre 100 et 140 milliards d’euros.
L’idée est de garantir une production fiable à l’avenir, mais tout ça a un prix, qui finira par arriver tôt ou tard sur nos factures.
4. Les pressions climatiques et les politiques énergétiques
La transition énergétique, bien que nécessaire, implique des investissements massifs dans les énergies renouvelables, les infrastructures et les innovations. Ces dépenses, elles aussi, se feront ressentir sur les tarifs à moyen et long terme.
Si on additionne tout ça, l’augmentation des coûts de l’électricité ne sera pas qu’un « petit ajustement ». Ces hausses, combinées aux investissements massifs dans le nucléaire, annoncent une trajectoire bien définie : celle d’une facture qui ne cessera de grimper.
La bonne nouvelle ? Vous pouvez encore agir pour réduire son impact.
Quel rôle joue EDF dans ces évolutions ?
En tant que fournisseur historique d’électricité en France, EDF se trouve au cœur des enjeux énergétiques. La société doit jongler entre ses obligations de production nucléaire, le développement des énergies renouvelables et la modernisation des réseaux.
Pour financer ces projets, EDF est contrainte d’ajuster ses tarifs. Même musique, ces ajustements se répercuteront aussi inévitablement sur nos factures.
Les autres facteurs qui influencent l’augmentation des prix de l’électricité
Pourquoi les prix augmentent-ils constamment pour nous, consommateurs français ? On décrypte ça.
1. Les coûts de production de l’électricité
Produire de l’électricité, ça ne se fait pas gratuitement, et les technologies utilisées pèsent lourd dans la balance. Le nucléaire, par exemple, nécessite des investissements gigantesques pour sa maintenance et son renouvellement.
Quant aux énergies renouvelables, bien qu’en plein essor, elles demandent aussi de gros financements pour se déployer à grande échelle.
2. L’impact des marchés européens
L’électricité qui s’échange sur les marchés est soumise à des fluctuations permanentes. Une tension sur l’offre (moins de production disponible) ou une demande qui explose (canicule, hiver rude) peut faire bondir les prix en quelques jours.
Et comme la France achète une partie de son électricité sur ces marchés (Espagne, Allemagne, Belgique, Italie, Suisse…), votre facture en subit les conséquences.
3. Les taxes et contributions
Comme tout français du territoire, une partie importante de votre facture ne sert pas à payer votre consommation directe, mais des taxes et contributions.
Ces montants financent la transition énergétique, l’entretien des réseaux et bien d’autres projets. Et chaque nouvelle politique publique ou nouveau besoin de financement peut venir alourdir l’addition.
4. La transition énergétique
Passer à des énergies plus propres est un objectif crucial, mais il faut bien payer pour construire des parcs solaires, éoliens, et moderniser les infrastructures.
Ces investissements sont nécessaires, mais ils se répercutent aussi sur les prix de l’électricité.
5. La météo et les aléas climatiques
Les événements climatiques influencent directement la production d’énergie. Un été trop chaud réduit la capacité des centrales nucléaires à fonctionner, tandis qu’un hiver très froid augmente la demande en chauffage. Résultat : des hausses de prix imprévues.
Le prix de l’électricité est influencé par un cocktail explosif de frais fixes, d’évolutions des marchés, de politiques publiques et de facteurs climatiques. Une hausse constante est donc presque inévitable. Mais des solutions existent pour limiter son impact, et on vous en parle juste après.
Quels sont les scénarios possibles pour les prix de l’électricité en 2030 ?
Si l’on envisage plusieurs scénarios, voici à quoi nous pourrions nous attendre d’ici la prochaine décénnie :
Scénario pessimiste : hausse continue des prix 🚨
- Coût des infrastructures : EDF ayant souvent pour habitude de mal estimer les coûts comme l’a signalé Greenpeace France, le renouvellement et l’entretien des centrales nucléaires ainsi que le développement des nouveaux EPR, pourraient peser lourdement sur les tarifs.
- Transition énergétique coûteuse : Les investissements massifs dans les entreprises d’énergies renouvelables, le stockage énergétique et la modernisation des réseaux se répercuteraient directement sur les factures.
- Taxes en hausse : Des contributions supplémentaires pour financer les politiques climatiques et énergétiques pourraient alourdir encore les coûts.
- Marchés européens volatils : Une forte demande énergétique en Europe ou des tensions géopolitiques augmenteraient les prix de gros.
Scénario intermédiaire : Stabilisation des prix 💡
- Production locale renforcée : Une meilleure disponibilité du parc nucléaire d’EDF et une montée en puissance des renouvelables pourraient compenser l’augmentation des frais.
- Efficacité énergétique : Des progrès technologiques dans l’isolation et l’efficacité des appareils électriques réduiraient la demande globale.
- Efforts politiques : Des mécanismes d’aides ou de régulation du gouvernement français pour limiter les hausses des tarifs pourraient stabiliser les factures.
Scénario optimiste : Baisse des prix 🎊
- Transition énergétique réussie : Une production massive et bon marché grâce aux énergies renouvelables (solaire, éolien) pourrait réduire les coûts de production.
- Technologies de stockage avancées : Des batteries accessibles et performantes limiteraient la dépendance aux énergies fossiles ou importées.
- Moins de dépendance aux marchés européens : Une indépendance énergétique accrue en France limiterait les impacts des fluctuations des prix sur le marché européen.
Scénario disruptif (pour rêver un peu) 💥
- Innovation technologique majeure : Une percée technologique, comme la fusion nucléaire ou des systèmes énergétiques décentralisés très abordables, pourrait bouleverser le paysage énergétique.
- Changement de modèle économique : Un passage à des systèmes énergétiques basés sur des abonnements fixes ou des réseaux collaboratifs (comme des microgrids) pourrait transformer les modes de facturation et de consommation.
Chaque scénario dépendra de décisions stratégiques des gouvernements prises dans les années à venir, notamment en matière de politique énergétique, d’investissements publics, et de régulation.
Quelles solutions pour échapper aux hausses du prix de l’électricité ?
L’autoconsommation comme alternative
Vous vous en doutez, face à des hausses qui s’annoncent inévitables, prendre les devants devient essentiel.
Et si vous pouviez vous affranchir (en partie ou totalement) des fluctuations des prix ? C’est là qu’intervient une solution pleine de bon sens : l’autoconsommation solaire.
Devenez votre propre producteur
Les panneaux solaires vous offrent l’opportunité de produire votre propre électricité directement depuis chez vous. Avec une installation photovoltaïque bien dimensionnée, vous maîtrisez votre production, et donc une partie de vos dépenses.
Une solution simple et rentable. C’est donc une très bonne solution pour vous détacher du réseau à votre échelle.
Batteries solaires : encore plus d’autonomie
Pourquoi ? Parce qu’elles permettent de stocker l’énergie produite durant la journée pour la consommer quand vous en avez le plus besoin, notamment le soir ou les jours moins ensoleillés. Et qui dit moins d’électricité achetée au réseau dit moins d’impact sur les hausses à venir !
Des prix historiquement bas
Non seulement l’énergie solaire est un moyen intelligent de prendre le contrôle sur vos dépenses, mais en 2024, son prix n’a jamais été aussi bas. Les prix des panneaux solaires ont chuté ces dernières années grâce à leur production à grande échelle.
La CRE souligne d’ailleurs que cette baisse des coûts rend l’autoconsommation solaire de plus en plus accessible aux ménages français. Concrètement, c’est le moment idéal pour investir dans une solution qui vous fera économiser sur le long terme.
Pourquoi passer au solaire est la meilleure solution dès maintenant ?
La baisse des prix de l’électricité ressemble surtout à une simple parenthèse. Derrière cette accalmie se profilent des hausses inévitables en France, alimentées par les frais astronomiques des investissements d’EDF dans le nucléaire : rénovation, démantèlement et construction des nouvelles centrales.
Mais pas de panique, les hausses du prix de l’électricité sont peut-être inévitables, mais elles ne sont pas une fatalité. Avec l’autoconsommation solaire, vous pouvez reprendre la main sur votre consommation et vos dépenses. Les panneaux photovoltaïques vous permettent de réduire votre dépendance au réseau, et avec des batteries, vous maximisez encore plus votre autonomie.
La stabilisation du prix de l’électricité cette année a ralenti la demande sur le maché photovoltaïque, garantissant du matériel à prix historiquement bas.
Lors des prochaines augmentations, la demande sur le photovoltaïque pourrait donc augmenter et le prix du matériel avec.
N’attendez plus pour demander votre devis photovoltaïque dès aujourd’hui et découvrez comment le solaire peut transformer vos dépenses énergétiques en économies durables !
FAQ
Découvrez votre potentiel solaire
Ou appelez maintenant au 04.99.63.51.70